« Do » signifie la voie, un mode de vie. C’est le chemin ascendant de la perfection de soi.
On apprend à se connaître, tel que l’on est vraiment.
C’est un travail ardu, un effort constant.
En surface, il y a l’effort physique. Il faut de multiples répétitions d’un ensemble de mouvements de base avant qu’ils ne s’impriment dans nos circuits, qu’ils ne deviennent une réaction automatique, naturelle.
Il faut aussi parfois pousser le corps un peu au-delà de ses limites, dépasser ses peurs, sortir de sa zone de confort. Peur d’avoir mal, peur de faire mal.
Les blocages, les freins ressortent tous dans la pratique, car l’entraînement est le miroir fidèle de la vie. Dans la vie on peut refuser de voir clair mais à l’entraînement c’est impossible. S’il y a le moindre progrès pratique, il y a en parallèle un progrès intérieur.
C’est à ce niveau là que se rejoignent le corps et l’esprit, la pratique physique et la pratique interne.
Si on recherche uniquement une pratique visuelle, esthétique, alors cela n’a rien à voir avec le Do. D’ailleurs, il est impossible que l’on puisse persévérer longtemps dans une pratique vide.
Soit le pratiquant se lasse, soit il pressent qu’il y aura autre chose à trouver dans sa pratique.
Le Do implique une vie de pratique. Il y aura toujours encore quelque chose à découvrir.
Les années passent et la recherche se fait à un niveau encore plus profond. On apprend toujours à combattre, non pas pour se débarrasser de l’autre, mais pour se débarrasser de l’ennemi qui est en nous.
Ping : A lire et à voir en janvier 2019 – NicoBudo