Le terme « Irimi » signifie passer par l’entrebaillement d’une porte. L’aïkidoka connaît mieux cette notion que le karatéka.
Et pourtant … La porte est l’esprit de l’autre qui s’ouvre; quand elle s’ouvre vous arrivez à le lire et à ce moment à vous de rentrer dans l’ouverture qui s’est créée.
Pour un karatéka, en kumite, Irimi c’est l’anticipation dans le sens où c’est une sensation que l’on ressent intérieurement et extérieurement.
Le plus difficile c’est que cela n’existe pas en tant que tel, Irimi. Quand on est dans une situation vitale, le corps humain réagit toujours instinctivement, naturellement parce que notre vie est en danger. A ce moment là, on fait Irimi.
Quand quelque chose tombe, qu’un petit enfant va se jeter sous une voiture, on l’arrête. Quand une personne glisse devant vous, vous la retenez. Si vous la retenez trop tard elle tombe. Si vous la retenez trop tôt elle ne tombe pas. Irimi, c’est arriver au bon moment.
C’est le sentiment que l’on a dans une situation vitale et qui se retrouve dans la pratique des arts martiaux. Oss !
sen no sen, irimi…ou feeling, le pif , c ca?